L'origine du projet

Chacune avec un projet “d’école en forêt” dans un coin de la tête, les voies de Julie, Nina et Viviane se sont croisées à l’automne 2020.
Julie et Viviane se rencontrent lors d’une formation de connexion à la nature, Nina et Viviane se “rencontrent” lors d’une visioconférence autour du thème “l’enfant et la nature” qui, en début du second confinement, remplace une journée de formation à ce sujet.
Le courant passe, nous prenons le temps de nous en assurer, puis nous passons à l’action.

L’association “Les voies de la forêt” est créée fin Janvier 2021, en intégrant Rémi dans le projet. Quelques mois plus tard Florence rejoint l’équipe de bénévoles puis du conseil collégial de l’association.

Les membres de l'équipe

Julie

Julie

Pédagogue par la nature

Quelle est ta formation initiale, quel chemin t’amène à ce projet ?

Je crois que tout a commencé alors que je pistais les traces du renard dans la neige avec mon père lorsque j’avais 7 ans. Le temps a passé, de monitrice d’équitation à pédagogue par la nature, en passant par un diplôme de coordinatrice de projet, les pièces du puzzle s’assemblent et c’est naturellement que ce projet d’école du dehors se présente. Pour assouvir mes rêves de petite fille, mais aussi pour répondre au besoin de nature des enfants d’aujourd’hui.

Quel est ton rôle dans l’association ?

Co-fondatrice de l’association, membre du conseil pédagogique, j'accompagne les enfants de l’école dans leur lien à la nature. Je coordonne aussi les autres activités de l’association en partenariat avec Nina.

Quelle est ton intention/ton rêve ?

Mon rêve est de participer à faire émerger une nouvelle société, de reconstruire une culture commune, avec au centre la nature dont nous faisons partie. En revenant aux sources, sans se couper de la vie sociale, nous pouvons redonner un sens à nos actions et nos choix, et grandir avec notre environnement.

Quelle est ta formation initiale, quel chemin t’amène à ce projet ?

Le projet d’école alternative me trotte dans la tête depuis que je suis ado… Peut-être même que le début de ce fil rouge se trouve quelque part dans ce jardin d’enfant en Allemagne, juste en face de la forêt, où j’avais la chance de passer beaucoup de temps dehors.
J’ai ensuite réalisé des études de neuropsychologie à Bruxelles, puis un doctorat en psychologie cognitive du développement de Lyon, pendant lequel j’intervenais dans des écoles et collèges en région lyonnaise. J’ai enseigné à l’université pendant plus de 10 ans, auprès des étudiants en psychologie, puis en orthophonie. J’y étais responsable recherche et membre de l’équipe de direction.
En parallèle, je me suis beaucoup investie dans des associations. En tant que membre du CA d’un établissement d’accueil de jeunes enfants, je me suis engagée pour la reconnaissance en France des jardins d’enfants comme lieu d’instruction.

Quel est ton rôle dans l’association ?

Co-fondatrice de l’association, membre du conseil pédagogique, j’aurais probablement la casquette de directrice de notre école en forêt. Je tiens par ailleurs à développer la formation continue auprès d’enseignants et de tout autre public intéressé par la pédagogie par la nature et à participer à l’accompagnement des classes à faire “école dehors”.

Quelle est ton intention/ton rêve ?

Je voudrais que chaque enfant puisse évoluer dans un milieu favorable à son plein développement, à son rythme, au contact régulier avec la nature. Qu’ils grandissent en ayant confiance en leurs propres capacités, qu’ils connaissent leurs forces et leurs limites, tout en ayant des liens forts avec les enfants et adultes de leur entourage. Je souhaite qu’ils développent un lien au moins aussi fort avec l’environnement - duquel ils font partie - et qui fera naître en eux un élan naturel de protection envers notre planète et tout ce qui la compose...
Nina

Nina

Dr, Neuropsychologue

Rémi

Rémi

Kinésthérapeute aux Hospices Civils de Lyon

Quelle est ta formation initiale, quel chemin t’amène à ce projet ?

J’ai d’abord validé une licence en enseignement des activités physiques et sportives puis obtenu mon diplôme de kinésithérapeute car j’étais vraiment motivé par un métier orienté vers l’aide directe à l’autre. Je suis émerveillé par l’incroyable capacité d’apprentissage des enfants qui semble intarissable, comme leur besoin de découverte de leur environnement. Je suppose que ces capacités sont en chacun de nous et qu’elles ne demandent qu'à être accompagnées, guidées pour qu’elles se poursuivent.
Par ailleurs, je suis co-fondateur de l’atelier d’autoréparation de vélos "La P’tite Rustine".
J’imagine aussi que ma sensibilité et mon engagement pour la nature et la santé m’ont conduit à ce projet.

Quel est ton rôle dans l’association ?

Au sein du collège collégial, je suis en soutien pour les démarches administratives mais aussi pour aider à augmenter la visibilité du projet.

Quelle est ton intention/ton rêve ?

Que cette école naisse et que les enfants qu’elle accueillera puissent s’y épanouir harmonieusement, gagner en confiance en eux et apprendre à entretenir des relations avec les autres personnes et leur environnement comme autant de source de joie et de satisfaction.

Quelle est ta formation initiale, quel chemin t’amène à ce projet ?

J’ai été enseignante pendant 20 ans, explorant les pédagogies alternatives. Lorsque j’ai vu le film “L’autre Connexion” je me suis dit c’est ça, ce que j’ai cherché dans mon travail d'enseignante se trouvait là, tout y était.
Aujourd’hui je me forme à l’Art du mentorat avec Norbert Fond et Jean-Claude Catry. Par une pratique quotidienne, j'explore le vivant et retisse ma relation au vivant. Cela me procure beaucoup de joie, de le vivre seule et de le partager. Depuis 1 an maintenant j’organise des ateliers buissonniers durant lesquels j’accompagne des enfants dans les bois. Cela répond à mon besoin d’une transmission holistique. Accompagner les enfants dans leur sécurité intérieure, la confiance en eux, leurs émotions, leur enthousiasme, leurs curiosités, leurs relations... Ici c’est la nature qui œuvre et je ne suis qu’un instrument qui accompagne les enfants dans leurs processus d’évolution. Je me sens dans mon élément, les enfants adorent.
Pour en savoir plus : Site web Createrre.

Quel est ton rôle dans l’association ?

Je serai partenaire, j’animerai des ateliers buissonniers hors temps scolaire et j’accompagnerai des enseignants à faire classe dehors.

Quelle est ton intention/ton rêve ?

Me sentir pleinement vivante. Accompagner ceux qui le souhaitent à être qui ils sont, à découvrir leurs dons et les partager.
Viviane

Viviane

Pédagogue par la nature, ex-enseignante EN

Quelle est ta formation initiale, quel chemin t’amène à ce projet ?

Enfant, les journées entières à parcourir la campagne à pied ou à vélo, comme on pouvait le faire librement à ma génération - m’ont donné un vif sentiment de liberté, et un grand bonheur à satisfaire une curiosité insatiable, pour le monde végétal. Plus tard, les arts, la vie de l’imaginaire, les créations humaines que l’on regroupe sous le terme de culture - comme une aventure fascinante de l’esprit humain - m’ont conduite à devenir professeure de lettres, en lycée. Passionnée par la transmission et l’aventure pédagogique, (diplômée en sciences de l’éducation,) j’ai instruit pendant un temps mes enfants à la maison. J’ai ensuite approfondi mon goût pour la psyché humaine, par des études et dotée (entre autres) d’un master en psychologie clinique, je travaille depuis 25 ans, comme psychologue, en libéral. Outre l’activité de mon cabinet à Lyon, la construction du petit humain et celle du lien familial me passionnent : j’interviens dans des crèches et j’anime des séminaires pour les parents.

Quel est ton rôle dans l’association ?

Soutenir l’élan porteur de ce projet initié par Julie, Nina, et Rémi. Y apporter ma contribution d’ « ancienne » avec mes expériences de pédagogue, de parent, de psychologue… Offrir une disponibilité pour donner là où il y a besoin.

Quelle est ton intention/ton rêve ?

Comme le cinéaste Comencini, je constate que « l’enfance, me semble être le seul moment de grande liberté pour un individu. Le processus par lequel l’éducation, scolaire comme familiale, tend à étouffer cette liberté est dramatique… Le seul moyen de libérer l’enfance est justement de se mettre à son niveau. » et de lui offrir un environnement porteur. Je crois que - dans Notre école - le contact avec la nature, sa richesse infinie et ses lois, la sensibilisation aux œuvres d’art, et à la création artistiques, et enfin la possibilité de liens avec des adultes soutenants, permettront aux enfants, de développer leur sens et goût de la liberté comme ceux de leur responsabilité d’ « Homme ». Et, sous toutes ses formes, leur amour de la vie !
Florence

Florence

Psychologue, spécialiste de l'enfance et de la petite enfance, passionnée de la relation parent-enfant